Vendetta – R.J. Ellory

Vendetta un titre classique pour un polar. Tout commence par l’enlèvement de la fille du gouverneur de Louisiane. La personne qui dit avoir enlevé la fille souhaite se présenter auprès du FBI à la Nouvelle-Orléans et être écouté par un policier de New-York, Ray Hartmann.

Ce dernier originaire de la Nouvelle-Orléans se retrouve malgré lui dans une histoire d’enlèvement, de mafia locale et aura connaissance de toute l’histoire de la mafia mondiale voire même de l’assassinat de JFK…

J’ai aimé : l’ambiance très mafiosi de l’intrigue, la découverte de la Nouvelle-Orléans telle que vous ne la verrez jamais. On retrouve dans Ray Hartmann un peu du commissaire Workan mais également le Fred de Malavita et Malavita encore. Une ambiance un peu comparable à l’enférmement dans lequel se trouve Jack MacEvoy dans le poète de Connelly.

A lire d’un trait, de plus au moment où j’écris ces quelques lignes la version de poche vient de sortir et vous n’aurez pas à débourser trop cher.

L’histoire d’amour qui est toujours sous-jacente dans de nombreux polars comme pour cacher la dureté des protagonistes !

Je n’ai pas aimé : quelques longueurs par moments, le héros se laisse aller à quelques digressions qui me paraissent inutiles. Sans doute sont elles nécessaires à la bonne compréhension de l’intrigue et de l’ambiance ?

Qui devrait le lire : tous ceux qui ont aimé Workan, Fred et MacEvoy. Si vous ne savez qui ils sont, inutile de me lire 😉

Le petit plus : pour les anglophones vous pouvez trouver pour une huitaine d’euros l’original de « Silence » de Ellory dans toutes les bonnes bibliothèques intutlé « A quiet belief in Angels ».

Ce n’était que mon avis, bonne lecture ! 😉

Les Déesses de la Route – Marin/Van der Zuiden/Metapat

En cherchant quelques cadeaux à offrir pour noël, je suis tombé sur cette BD :

Vous aimez les voitures, les jolies carrosseries, les ambiances de course des années 60 ? Cette bande dessinée est faite pour vous.

L’intrigue est légère, tout comme les tenues des pilotes. Mais on retrouve avec plaisir les ambiances de course avec Michelin, Citroën, Cooper… Cela se lit très bien le dimanche en fin de journée au coin du feu. C’est le second tome de la série mais qu’importe vous pouvez vous faire plaisir et cela fait du bien de changer des lourds polars !

A recommander à tous les pères noëls (mais pas forcément pour enfants) !

Ce n’était que mon avis.

 

Le poète – Michael Connelly

Le poète de Michael Connelly est le premier livre que je lis de l’auteur. Découverte totale d’un auteur que j’estime être trop commercial… mais qui ne tente rien n’a rien.

C’est l’histoire de deux frères les MacEvoy, l’un est policier, l’autre journaliste de faits divers et surtout de dossiers criminels. Le frère policier est retrouvé mort par suicide dans sa voiture, Jack essaye alors de comprendre. Il se rend vite compte que de nombreux suicides similaires de policiers ont été constatés aux USA. Jack mène son enquête qui va se confronter à beaucoup de choses : à l’amour, au FBI et à sa propre existence…

Connelly nous emmène dans son univers peu à peu pour ne plus jamais en ressortir.

J’ai aimé : l’ambiance, la forte personnalité de Jack et des quelques personnages qui l’entourent. La trame de fond et cette envie de savoir qui est le chainon manquant de toutes cette chaîne de suicide… J’ai également aimé les nombreuses références à Edgar A. Poe (sans doute l’inventeur du polar). Connelly nous fait traverser tous les USA de long en large et de haut en bas. Certains passages sont un peu délicats à lire mais reflètent malheureusement sans doute une certaine réalité humaine.

Vous l’aurez compris dans le poète nous faisons dans l’être humain, dans ce qu’il a de plus noir, de plus sombre…

Je n’ai pas aimé : pas grand chose pour une fois. L’ambiance est lourde et parfois Connelly en rajoute pour le seul plaisir d’en rajouter. Le sang dans un polar est nécessaire mais à trop en mettre cela en devient risible. J’ai eu l’impression durant quelques passages de faire dans la série Z.

Le petit plus : Connelly a sorti une suite traduit en français en 2010 : L’épouvantail. Connaîtrons nous enfin tous les mystères du poète ?

Ce n’est que mon avis, bonne lecture !