Nouvelle à ne pas mettre entre toutes les mains, à réserver à des lecteurs adultes.
Comme l’explique le titre, Apollinaire nous fait découvrir l’apprentissage de la vie du jeune Don Juan. Peu de sentiments pour beaucoup d’action (sexuelles) en à peine quelques pages. Du Guillaume Apollinaire dans toute sa splendeur, brut, arrogant !
J’ai aimé : la niaiserie parfois du jeun Don Juan et ses remarques traduisant bien des envies.
Je n’ai pas aimé : certaines descriptions trop « familiales »…
A lire si l’on aime se changer un peu les idées à moindre coût 😉 mais pour les adultes seulement !
La trêve estivale est terminée, je vais essayer de publier des articles plus souvent 😉
Le trésor des fils de France – Philippe Cavalier
Gauthier Ysènes d’Orgèves baron d’Estreinville esquire MacAmbroise fils d’Anne d’Orgèves Marquis d’Estreinville et de Mara MacAmbroise morte à l’age de ses six ans. Tout commence en 1760, on y découvre ce jeune baron aimant son père Anne et élevé par Paddy Dorell calédonien (écossais).
Au hasard de mes promenades (sur internet), j’ai découvert quelques critiques de ce roman-historique. Certains en font le fils spirituel de Dumas et des trois mousquetaires. Ceux qui ont écrit cela, n’ont sans doute jamais lu les trois mousquetaires et encore moins le magnifique Vicomte de Bragelonne. D’ailleurs l’action du roman de Philippe Cavalier prend soin de commencer un siècle après celle des trois mousquetaires.
Que dire de ce roman historique ? C’est tout d’abord celui d’un jeune baron rempli de fierté, un homme bien né qui au gré des pages va se retrouver dans la boue jusqu’à n’en plus y ressortir… enfin presque ! L’intrigue générale se met peu à peu en place, il quittera sa terre natale par la plus surprenante des façons avant de revenir en terre d’Ecosse combattre la perfide Albion. Ce livre est un véritable régal pour celles et ceux aimant les romans historiques. L’on y croise tant et tant d’hommes célèbres notamment un certain Marat !
Un beau roman de cap et d’épées mais pas que….
J’ai aimé : la vision d’une certaine France sous Louis XV et Louis XVI par un jeune baron ne connaissant rien de la vie. Chaque pages et l’occasion de découvrir de nouvelles aventures. La trame de l’histoire est faite de conspiration, de trahison et de surprise. Roman pour adulte à n’en pas douter où les femmes sont des garces et les hommes des garçons. Où l’on découvre un Londres bien particuliers, où le libertinage d’aujourd’hui n’a peut être rien à envier de ce qu’il pouvait être à l’époque des rois de France. Un bel apprentissage de la vie d’un jeune gamin un peu mâcho mais dont les résonances sont particulièrement modernes.
Je n’ai pas aimé : justement ce côté un peu mal dominant du jeune garçon est tellement poussé qu’il en devient presque drôle et bête. Passée cette petite affirmation vous pouvez lire le roman sans problème.
Qui devrait lire ce livre : les adultes et eux seulement. Les ados de 16 ans et plus pourquoi pas… mais pas sûrs que cela les intéresse grandement.
Le petit plus : le deuxième tome que je me suis empressé d’aller acheter et que je suis entrain de lire !
La nuit du tricheur – Hugo Buan
La nuit du tricheur, troisième polar d’Hugo Buan mettant en scène le commissaire Workan ! Après l’excellent Hortensias Blues et Cézembre noire, Workan va nous en faire voir de toutes les couleurs.
La famille va s’agrandir d’un coup. Nous allons faire connaissance de sa sœur et par la même occasion d’un cousin qui n’avait plus donné signe de vie depuis de nombreuses année. Quand Workan rencontre Nowski !
Le cousin dont il est question est à la police ce que Workan aux truands un génie de la connerie ! Le dit cousin adore l’art et hasard des choses une exposition de Georges de la Tour va se tenir à Rennes. Dès lors on le voit venir Hugo Buan… Une rencontre explosive et drôle de bout en bout.
Certes nous découvrons vite ce qu’est le Tricheur pour ceux qui ne seraient pas connaisseur de Georges de La Tour. Le cousin va nous promener de Paris à Tours et de Tours à Rennes avec à ses basques des mafieux, des flics et ses compères qu’il aurait mieux fait de laisser à Paris.
Bref, quand une bande de pieds nickelés se prennent pour le cerveau du casse du train express de Londres ça promet !
J’ai aimé : tout vraiment tout ! Comme Hortensias Blues l’intrigue est bien cadencée, les personnages sont vifs et plein d’humour (et d’humeur). On y découvre un Workan que l’on ne connaissait pas, un Workan que l’on soupçonnait mais un Workan avec des principes d’Homme là où l’on pouvait penser qu’il n’était qu’un flic de plus… Si j’avais été un peu déçu de Cézembre noire, j’ai été enchanté de lire La nuit du tricheur. Un bon polar, une bonne lecture. Je vais vous avouer quelque chose, il n’y a jamais trop de sang dans les polars de Buan et c’est sans doute pour ça qu’il sont si bons et drôles. Qu’il est facile de détailler les scénes de meurtre, le sang qui gicle ! Qu’il est dur d’avoir une histoire qui se tienne, qui vous fasse envie d’avancer encore et encore. A la fin on est toujours triste de quitter son commissaire, désormais, préféré ! Hugo Buan nous sort son de la Tour !
Je n’ai pas aimé : la une de couverture. Les éditeurs Pascal Galodé, qu’est ce que vous nous faîtes ? C’est un polar donc il doit être écrit POLICIER dessus et en caractère moderne avec du jaune rappelant les éditions du masque. Et faire passer Hugo Buan de l’univers « Grands Romans » à « Policier » c’est un peu comme jeter son travail par les fenêtres. Les polars de M’sieur Buan ne sont pas que des polars… Alors soyez sympas faites nous une belle une de couverture la prochaine fois et enlevez nous ce grotesque POLICIER et ces caractères modernes…
Le petit plus : aucun pour le coup si ce n’est celui de lire le 4e volume des aventure de Workan… En espérant qu’il sorte vite 😉
Ce n’était que mon avis, bonne lecture !
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