Malavita – Tonino Benacquista

Un ami m’en avait parlé, j’avais vu la couverture plusieurs fois sans réellement être intéressé. « Malavita », qu’est ce que ça signifie ? Mauvaise vie ? Puis il est sorti en poche, alors je me suis dit pourquoi pas.

Tout commence par une belle journée au sein de la famille Blake. Bizarrement dès la première page l’on découvre « Belle », celle qui porte si bien son nom. Chacun(e) se fera sa propre idée de Belle.

Nous découvrons la vision de la France par une famille américaine. Très vite l’on comprend que cette famille n’est décidément pas comme les autres et que quelque chose se passe. A peine avez vous compris qu’il s’agissait d’une famille d’un repenti que déjà vous vous laissez aller à dévorer le livre. D’ailleurs est ce un roman, un polar, un document sur la Mafia américaine ?

Ce pauvre Fred s’ennuie tellement dans sa nouvelle vie rangée qu’il ne peut s’empêcher de renouer avec son passé. Le repenti devient écrivain et l’écrivain redeviendra mafieux.

J’ai aimé : la découverte de la maison Mafia américaine, la course poursuite permanente entre la famille Blake et le FBI. Le trait qui parait si juste d’un repenti logé et nourri par le FBI américain en pleine déchéance. Les relants de Fred qui n’arrive pas à s’empêcher de replonger périodiquement pour « aider » sa famille. La psychologie bien travaillée des cinq personnages.

Je n’ai pas aimé : la fin du roman trop téléphonée à mon goût. Les clichés de la vision d’un américain en France.

Qui devrait le lire : les amoureux du monde mafieux. Si j’étais prof de français en seconde, je le ferai lire à mes élèves. C’est léger, cela se lit bien et pour les jeunes amoureux du « Parrain » ça devrait passer d’un seul coup.

Le petit plus : je vous ferai lecture de « Malavita encore » et du « Serrurier volant » d’ici quelques semaines.

Ce n’était que mon avis, bonne lecture.